Samedi 4 octobre 2008 à 15:59



On m'a offert un collier de bonbons et ça m'a fait plaisir.
J'ai eu un carambar pour avoir inscrit mon nom sur un tableau.
Ma vie ne se résume pas à des friandises mais bizarrement je n'ai retenu que ça.
C'est des petites choses pas importantes reliées à d'autres choses sans intérêt qui au bout d'un moment finissent par se relier à des choses qui comptent.

J'ai aussi retenu des sourires, des personnes, des éclairages, des coquelicots et des larmes.
J'ai retenu le métro, ta main dans la mienne et l'étorqui toujours au fond du frigo.
Les yeux de faon malade, le manque de dialogue et ces films si nuls. Les pop-corns sucrés ou salés, c'est selon, le camping et la table basse. Le lit tellement inconfortable, les photos regardées, celles maintenant accrochées au mur, le vol d'affiche. La fois où j'ai été la plus heureuse du monde, ma première lettre reçue à Paris.
J'ai retenu ça tu sais, et tout le reste.

Un collier de bonbon et un carambar peuvent faire beaucoup de chemin.

Publié par elfeperigourdine

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Mercredi 13 août 2008 à 22:36



J'avais soif.

D'une soif intarissable que plusieurs bouteilles d'eau n'ont pas suffit à essouffler.
Et j'avais chaud aussi.
Je suffoquais même.
De l'intérieur.
Je crois que c'était ça le problème, tout se passait dedans et rien ne sortait, ça marinait puis remontait jusque dans le fond de ma gorge pour redescendre à nouveau.

Sentiment d'impuissance totale, envie de se traiter de tous les noms, envie de remonter le temps et tout recommencer.
Ou peut être envie d'être aveuglé, afin de ne pas se rendre compte que tout n'est pas si bien qu'on le croit. Arrêter avec cette façade bien trop optimiste. La changer, en prendre une plus... réaliste.
Bien que être aveugle et réaliste ne soit pas évident.

De toute manière dès le départ ce n'était pas évident...

Publié par elfeperigourdine

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Jeudi 31 juillet 2008 à 18:40


Je voulais juste les remercier, ces trois garçons qui sont plus que des amis et Lui, moins proche mais qui était là tout de même.
Ils ont réussit à me faire passer une belle soirée et une belle nuit alors que tout était mal parti dans mon esprit.
Ils ont même réussit à réparer quelques brèches, surtout Toi, je n'aurais pas cru qu'un tapis de sol pouvait être l'hôte d'autant de confidences.
Cette nuit à été pour moi une sorte de réconfort instantané, une manière de voir que tout le monde ne devient pas mauvais sur terre.
Une prise de conscience, oui les gens biens, les gens "génials" ça existe.

C'est sur cette constatation que je pars.
Pas de au revoir, ce ne sera pas nécessaire, juste des à bientôt", c'est plus joli.
Des "à bientôt" et des "vous allez me manquer dans un an".

Je crois que l'essentiel a été dit.
Sur ce...

Publié par elfeperigourdine

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Dimanche 27 juillet 2008 à 10:05




Découvrez Les Wriggles!


On s'est connu trop tôt. Ou trop tard, au choix.
C'est con quand on y pense. La manière dont deux destins peuvent se croiser mais au mauvais moment.
Et là, impossible de faire marche arrière. Impossible de faire comme si. Comme si on ne s'était jamais vu, jamais parlé, jamais observé, regardé, apprécié.
Impossible de tout effacer, oublier, recommencer. Dommage.
Parce que ça aurait valut le coup, j'en suis sûre.
Il aurait fallut un sourire, une intonation de voix particulière, chaleureuse et un peu virile, ça aurait suffit.
Enfin la voix t'en fais ce que tu veux, c'est le sourire qui est important dans tout ça.

Sourire.

Il est joli ce mot. Ce mot que tout le monde prononce parfaitement mais parviens si mal à exécuter.
Le genre de mot qui sonne faux une fois sur deux, qui n'est pas toujours sincère mais jamais inutile.
Le genre de mot que j'aimerais sortir spontanément en réponse au tiens. Oui c'est sûr dit comme ça c'est nul.
De toute façon dès le départ c'était nul, arrivé trop tôt je t'ai dit, ou trop tard.
Pas eut le temps de se connaître assez, pas eut le temps de profiter.
La faute au temps.
On dira ça, oui.

 

Publié par elfeperigourdine

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Mardi 8 juillet 2008 à 21:22



Petit à petit ça monte, monte, monte.

Ça arrive dans la gorge, ça s'enroule autour des cordes vocales.
Besoins de parler? Non merci.
On voit la chose arriver, on la devine, tapie comme une bête féroce.
On sait qu'elle est là mais on l'ignore superbement pour continuer de vivre tout simplement.
Des tonnes de "on dit" s'accumulent dans un coin de la tête, de mauvais pressentiments qu'on balaie d'un geste de la main. Comme on chasserait une mouche malvenue, oui.
On se fait des idées, on a peur soudainement puis on se rassure à grand coup d'expressions bateaux et de jolies phrases insensées.
On se renferme sur soi même aussi puis on attend. On ne sait plus trop ce qu'on attend d'ailleurs mais peut importe, ce qui compte c'est d'être à l'affut quoi qu'il arrive.
Et plus on attend plus le temps est long.

Vivre dans le présent n'est pas forcément une bonne chose.
Et retourner en arrière? Impossible.
Bon.
Tant pis.

Publié par elfeperigourdine

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