Mercredi 7 mai 2008 à 19:24
Publié par elfeperigourdine
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Mardi 6 mai 2008 à 21:16
Le ciel s'est rempli de parapluies, noirs les parapluies.
Il pleuvait mais nous ne le sentions pas, la pluie rebondissait sur leur toile dans des "plocs" retentissants.
Des sortes de larmes cachées, des larmes furtives qui restaient en dehors de tout ça, emprisonnées par quelque chose d'irrationnel.
Le barrage qui tient bon, malgré les quelques brèches qui étaient apparues il y a un certain temps.
Rester fière, un petit peu, se dire qu'après tout on a peut être réussit, réussit à devenir forte, à se contrôler totalement, à ne plus avoir peur.
Et puis on se met à rire, on rit parce qu'on s'imagine vraiment n'importe quoi, comme si je pouvais ne plus avoir peur un jour.
Peur de quoi?
Peur des parapluies, peur de les voir s'envoler vers d'autres horizons, ils sont si beaux au dessus de ma tête, tous, sans exception.
En espérant qu'ils n'empêchent pas le soleil de rentrer, parce que être vide de larmes je veux bien, mais le sourire au coin des yeux ça fait tellement plus joli...
Il pleuvait mais nous ne le sentions pas, la pluie rebondissait sur leur toile dans des "plocs" retentissants.
Des sortes de larmes cachées, des larmes furtives qui restaient en dehors de tout ça, emprisonnées par quelque chose d'irrationnel.
Le barrage qui tient bon, malgré les quelques brèches qui étaient apparues il y a un certain temps.
Rester fière, un petit peu, se dire qu'après tout on a peut être réussit, réussit à devenir forte, à se contrôler totalement, à ne plus avoir peur.
Et puis on se met à rire, on rit parce qu'on s'imagine vraiment n'importe quoi, comme si je pouvais ne plus avoir peur un jour.
Peur de quoi?
Peur des parapluies, peur de les voir s'envoler vers d'autres horizons, ils sont si beaux au dessus de ma tête, tous, sans exception.
En espérant qu'ils n'empêchent pas le soleil de rentrer, parce que être vide de larmes je veux bien, mais le sourire au coin des yeux ça fait tellement plus joli...
Publié par elfeperigourdine
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Dimanche 4 mai 2008 à 17:02
Nous arrivâmes en avance sur ce quai triste et brumeux.
Par peur de rater les "au revoir", ça aurait été trop bête, rater les dernières minutes passées ensemble.
Ça aurait fait médiocre, nul, minable.
Donc nous arrivâmes en avance.
Et au final je me demande si ce n'était pas mieux quand on arrivait pile à l'heure, quand on se pressait par peur de rater le départ.
Parce que là, arriver en avance, attendre sur ce quai moche et triste à en pleurer c'était comme être déjà parti.
C'était avancer de quelques minutes le départ, c'était déjà être dans l'ambiance des séparations, c'était perdre ce temps qui nous est si précieux.
C'était peut être mieux les embrassades à la va vite, vivre intensément ces dernières minutes, compter jusqu'aux secondes qui n'étaient qu'à nous, jeter des coups d'œil inquiets à la grande horloge de la gare...
La prochaine fois je resterai, ça sera plus simple.
Publié par elfeperigourdine
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Mardi 22 avril 2008 à 16:31
Ai photographié une grand mère en maison de retraite aujourd'hui.
Ai été triste de voir sa mémoire partir en lambeau.
M'a fait de la peine de la voir poser plusieurs fois la même question et être étonnée de la réponse à chaque fois.
L'ai trouvée belle malgré tout, avec ses yeux grands ouverts derrière ses lunettes.
Me suis demandée si moi aussi je serais sourde pareil plus tard.
Si mes sens seraient également affaiblis, si je ferais de la peine à ceux qui me regarderaient.
Si je m'en rendrais compte aussi.
C'est ça qui fait le plus peur.
Ne pas réaliser que tout part, tout fout l'camp et laisser le navire couler sans rien pouvoir faire.
Etre impuissante face aux évènement.
Oui, c'est surtout ça qui me fait peur.
Publié par elfeperigourdine
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Lundi 21 avril 2008 à 10:16
J'ai fait un tour en arrière et je me suis rendue compte, enfin.
J'ai repensé à toutes ces choses que je n'avais pas pu te dire, toutes ces aventures qui ont parsemé mes journées pendant tout ce temps.
J'ai revu tous ces rires que tu n'auras pas entendus, toutes ces phrases que je ne t'aurais pas rapportées.
Tous ces moments qui maintenant appartiennent au passé et ne méritent plus d'être relatés.
Ces bribes de conversations oubliées, enfouies sous une pile de soucis en vrac.
Ces odeurs qui m'ont envahie, ces bourgeons, le reste des chocolats de Pâques, toutes ces mille et unes saveurs que j'ai appréciées, savourées et dont tu ne feras sûrement jamais l'expérience.
Ces cris, ces rires, ces claquements de dents, ces grincements de cordes, ces portes qui claquent toute cette bande son qui fut mienne pendant toute une période.
Ces refrains qui ont rythmé mes journées, ces personnes qui les ont occupées ces airs de guitare et de piano.
Les quelques larmes parce qu'il en fallait, les yeux limonades qui pétillent, les mains qui en disent bien plus que les mots, les pieds qui continuent d'avancer malgré tout, la tête qui reste droite.
Et quand on en arrive là on se dit qu'il ne reste pas grand chose mis à part les regrets.
-"C'est faux.
-Pardon?
-C'est faux parce que les regrets auraient beau être présents il restera toujours ce que toi et tous les autres m'avez donné."
J'ai repensé à toutes ces choses que je n'avais pas pu te dire, toutes ces aventures qui ont parsemé mes journées pendant tout ce temps.
J'ai revu tous ces rires que tu n'auras pas entendus, toutes ces phrases que je ne t'aurais pas rapportées.
Tous ces moments qui maintenant appartiennent au passé et ne méritent plus d'être relatés.
Ces bribes de conversations oubliées, enfouies sous une pile de soucis en vrac.
Ces odeurs qui m'ont envahie, ces bourgeons, le reste des chocolats de Pâques, toutes ces mille et unes saveurs que j'ai appréciées, savourées et dont tu ne feras sûrement jamais l'expérience.
Ces cris, ces rires, ces claquements de dents, ces grincements de cordes, ces portes qui claquent toute cette bande son qui fut mienne pendant toute une période.
Ces refrains qui ont rythmé mes journées, ces personnes qui les ont occupées ces airs de guitare et de piano.
Les quelques larmes parce qu'il en fallait, les yeux limonades qui pétillent, les mains qui en disent bien plus que les mots, les pieds qui continuent d'avancer malgré tout, la tête qui reste droite.
Et quand on en arrive là on se dit qu'il ne reste pas grand chose mis à part les regrets.
-"C'est faux.
-Pardon?
-C'est faux parce que les regrets auraient beau être présents il restera toujours ce que toi et tous les autres m'avez donné."
Et mine de crayon, ça fait déjà beaucoup.
Publié par elfeperigourdine
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