Lundi 31 mars 2008 à 18:32
A tous ceux qui me font la remarque quand je dis "Par la moustache de Staline" au lieu de "Non d'une crotte de bique" ou de "par la barbe du prophète":
OUI, STALINE AVAIT BIEN UNE MOUSTACHE!!!!!
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Jeudi 20 mars 2008 à 19:27
Publié par elfeperigourdine
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Samedi 15 mars 2008 à 21:51
"Mademoiselle paresse à Paris,
Elle traine, elle pérégrine..."
Cette chanson de Bénabar c'est un peu l'état dans lequel elle se trouve ces derniers temps.
Elle traine, fait le tour des pièces de la maison, s'attarde un instant sur des détails sans aucun intérêt.
Ses pieds nus entrent en contact avec le carrelage froid de la cuisine.
Un chocolat chaud? oui pourquoi pas.
Elle aime le contraste de la froideur du carrelage sous ses pieds avec la chaleur réconfortante de la tasse entre ses mains.
Elle prend son temps parce qu'elle aime ça, ne rien faire mais le faire quand même.
Elle s'appuie contre le radiateur, regarde par la fenêtre.
Le contact avec le métal lui brûle les cuisses mais elle ne s'en dégage pas.
La vitre est pleine de buée à cause de son souffle régulier.
Il faudra la laver, mais qu'importe, sa chambre n'est pas un exemple de propreté extrême.
Parce qu'elle ne fait rien, mais le fait jusqu'au bout.
Le téléphone sonne.
Elle y va, décroche et répond.
C'est Papi.
Il lui parle, elle l'écoute, répond par monosyllabes.
Il est content de pouvoir parler même si son auditrice est peu bavarde.
Elle attend patiemment qu'il se soit rassasié de mots, de phrases, de conversation, elle attend qu'il ait finit, et n'ose pas l'interrompre, surtout pas, il semble si bien parti...
Son grand père raccroche, content d'avoir pu parler à sa petite fille, il serait même fier d'elle.
Cela ne l'étonne pas, elle n'a rien fait.
Et c'est ce qu'elle fait le mieux...
Publié par elfeperigourdine
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Mercredi 12 mars 2008 à 17:27
Cela s'est joué à quelques secondes près.
Un imprévu et je ne l'aurais jamais croisée.
Il aurait suffit que je dise à Sarah que "Non, impossible de rester à l'arrêt de car parce que j'ai du travail" et nos chemins ne se seraient pas croisés.
Mais il se trouve que cela ne s'est pas passé comme ça.
J'ai pris le dernier car pour la première fois de la semaine parce que je n'avais pas envie de me dépêcher, j'ai discuté avec Sarah et voila où tout cela m'a menée:
A côté de l'église.
Bon, pour être plus précis, dans la rue derrière l'église.
Je remontais cette rue quand cela est arrivé.
Elle est sortie de sa voiture et s'est dirigée vers sa porte de garage.
Qui ça Elle?
Peu importe, moi même je ne le sais pas.
Sa porte de garage était d'une couleur particulière, entre le violet et le mauve.
Ses cheveux étaient teintés en rouge.
Rouge flamboyant, avec des mèches oranges dedans.
Des nuances chaudes qui habituellement m'auraient agressé les yeux.
Et là, non.
J'ai trouvé ça beau moi qui habituellement déteste les teintures.
Voir cette femme devant sa porte de garage c'était magnifique.
Magnifique à cause des couleurs.
Ce rouge criard qui se détachait si bien sur cette porte mauve.
Deux couleurs qui normalement ne vont pas ensemble s'étaient unies sous mes yeux.
Comme pour me prouver que j'avais tort, et que les contraires peuvent très bien s'associer.
Ce rouge si violent qui contrastait avec la douceur du mauve, croyez moi si vous le voulez mais c'était superbe.
Je me suis arrêtée, pour continuer de regarder, ébahie.
La dame s'est retournée, m'a adressé un sourire et un "Bonsoir".
Elle n'aurait pas dû.
La prochaine fois je ferais plus attention et je saurais.
Je saurais que même un simple mot de politesse peut briser toute la magie d'un instant.
Publié par elfeperigourdine
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Lundi 10 mars 2008 à 19:39
Publié par elfeperigourdine
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