Avant tu étais nuage, maintenant tu n'es plus que fantôme.
Petit à petit tu perds de ta consistance et deviens de plus en plus inaccessible.
Avant tu étais loin, certes, mais je te voyais.
Je m'allongeais dans l'herbe, je te regardais flotter à des milliers de mètres d'altitude, je t'admirais et ça me suffisait.
Je me contentais de cette image rassurante, cette présente discrète mais pas trop contraignante.
Mais maintenant tu es si différent.
De nuage tu es passé à spectre, petit à petit tu perds de ton existence.
Je continue de m'allonger dans l'herbe mais je ne t'y retrouve plus, les gens changent, triste est de constater que tu n'échappes pas à cette règle.
Pourtant il y a toujours une exception aux règles, il a fallut que ce ne soit pas toi.
Je t'appelle parfois, mais aucun son ne sort et il me semble que tu ne reçois plus mes appels muets.
Comme un fantôme tu n'es déjà plus de ce monde, tu t'éloignes imperceptiblement de ce qui te rattachait à la vie, de nous, de moi.
Parce que tu sais, le soleil ne risquait pas de te faire fondre quand tu étais nuage, alors revient, tu verras c'est tellement mieux ici.
Petit à petit tu perds de ta consistance et deviens de plus en plus inaccessible.
Avant tu étais loin, certes, mais je te voyais.
Je m'allongeais dans l'herbe, je te regardais flotter à des milliers de mètres d'altitude, je t'admirais et ça me suffisait.
Je me contentais de cette image rassurante, cette présente discrète mais pas trop contraignante.
Mais maintenant tu es si différent.
De nuage tu es passé à spectre, petit à petit tu perds de ton existence.
Je continue de m'allonger dans l'herbe mais je ne t'y retrouve plus, les gens changent, triste est de constater que tu n'échappes pas à cette règle.
Pourtant il y a toujours une exception aux règles, il a fallut que ce ne soit pas toi.
Je t'appelle parfois, mais aucun son ne sort et il me semble que tu ne reçois plus mes appels muets.
Comme un fantôme tu n'es déjà plus de ce monde, tu t'éloignes imperceptiblement de ce qui te rattachait à la vie, de nous, de moi.
Parce que tu sais, le soleil ne risquait pas de te faire fondre quand tu étais nuage, alors revient, tu verras c'est tellement mieux ici.