elfeperigourdine - On ira voir la Loire.

C'était une très belle soirée, il y avait de la poésie.

Tue, 16 Nov 2010 11:13:00 +0100

Chez Laurent Beretta, on peut s'assoir sans avoir besoins de chaise, un journal devient un parapluie et les voleuses sont enfermées dans des tableaux. On apprend des citations aussi, plein et on se met à aimer Oscar Wilde même si on ne connaissait pas spécialement avant. Les cartes se transforment en une infinité de confettis, une poupée prend vie par le simple éclat d'une ampoule bleue et passer à travers un miroir ne pause aucun problème.

C'est drôlement chouette ce que je fais en ce moment, surtout quand je vais à des spectacles de magie gratuitement.

L'Arbre

Sun, 10 Oct 2010 20:47:00 +0200

Et la chaise est toujours là

Sun, 03 Oct 2010 18:17:00 +0200

C'était une image prise pour mon thème d'étude de cette année. Au départ, j'avais choisi de traiter mon enfance et pas celle des autres parce que ça me semblait tellement plus simple. Pas besoins de signer des autorisations pour photographier dans des écoles où des usines à jouets. Il fallait juste aller chez mes grands parents, et capturer en noir et blanc des lieux propres à mon enfance, parvenir à restituer des souvenirs avec des papiers peints démodés, des moquettes infâmes dans les escaliers, des meubles d'une autre époque. Faire des autoportraits aussi, pour parler de la nostalgie de mon enfance, me mettre en scène une fois de plus, avec le plus de douceur possible et si possible y glisser un peu de poésie.
J'ai fait une tonne de photos pour n'en montrer que vingt-cinq. Et puis là, j'ai retrouvé mes négatifs que j'avais scannés il y a peu et je tombe sur cette chaise, prise dans mon jardin.

C'est drôle, au final je ne l'ai même pas montré cette image mais c'est celle qui me rend la plus nostalgique de toutes.

Histoire de Cabane.

Sat, 25 Sep 2010 16:29:00 +0200

La fuite

Thu, 23 Sep 2010 22:47:00 +0200

L'absence. Ton absence. Tu sais, ça me fait des trous dans l'intérieur, c'est pas que ça fait mal, ça fait drôle plutôt. C'est étrange de ne pas être entière, d'avoir des bouts qui manquent, des bouts de l'intérieur, des bouts abstraits, j'ai un vide de complicité, de douceur, de pétillance, d'étincelle. Ça me fait des trous énormes au final, des gouffres, des plaies béantes. Et moi, j'essaie de les combler comme une folle. Je les comble avec le soleil qui brille tellement fort là haut, avec l'écume des vagues, avec des sourires, des bonbons à la violette, des chaussures usées, des carnets de voyage, des images d'un autre temps. Je prends tout ce qui est beau et fort, les musiques, les sons, les films, les histoires les dessins.
Quand j'ai fini, quand je suis épuisée, quand les larmes me montent aux yeux je me rends compte qu'il y a de nouveaux trous, qu'ils sont innombrables, plus profonds que jamais. Alors je pars en courant pour échapper au temps.

Des fois la musique me retourne en dedans.

Thu, 16 Sep 2010 22:17:00 +0200

Pourquoi les gens disent toujours "Plus tard, quand tu seras grand" ? Moi qui grandis tous les jours, je suis là et j'attends

J'attends que le jour se lève, de réaliser le rêve aujourd'hui et maintenant de n'être plus un enfant
Je patiente doucement que l'on veuille seulement, m'accorder une seconde, un petit morceau de monde
On te dit que rien ne dure que le temps file à toute allure, mais tu vois le temps qu' ça prend une heure assis sur un banc

Pourquoi les gens disent toujours "Plus tard, quand tu seras grand" ? Moi qui grandis tous les jours, je suis là et j'attends

Aldebert, Enfantillages, "Plus tard quand tu seras grand."

L'un s'omnie

Wed, 01 Sep 2010 03:38:00 +0200

La nuit est longue, elle tire et tire sur son manteau pour m'envelopper un peu plus longtemps, je voudrais me réfugier dans cette obscurité mais elle m'effraie. Les minutes paraissent des heures, les heures semblent être des mois, je me perds dans cette immensité, ce manque d'unité, cette abstraction, plus rien n'a de valeur. Je rêve de bêtises, me lance dans une quête du sommeil que je ne trouve pas.
Pourquoi faudrait-il dormir la nuit ? Je pourrais être noctambule et me peindre des cernes violets sous les yeux au matin, je pourrais passer ma journée à bailler, à m'étirer, je pourrais vérifier si le café permet réellement de rester éveillé, ou encore marcher de travers sans avoir bu et me cogner aux murs de la maison.
Faire comme si ma tête était enveloppée d'un nuage gigantesque de coton, ne plus percevoir les sons et les couleurs de la même manière, entendre les échos des voix seulement, un cri faible mais puissant, des teintes pastel mais colorées.

Rêver le jour et espérer la nuit.

Les enfants sont épatants

Tue, 31 Aug 2010 22:16:00 +0200

Et jouer à "Princes et Princesses" dans les montagnes d'Italie.

Thu, 26 Aug 2010 17:46:00 +0200

Madame rêve

Wed, 25 Aug 2010 17:49:00 +0200

Enlaçons nous jusqu'à faire un nœud gigantesque, emmêlons nous bras dessus drap dessous jusqu'à ne plus pouvoir se défaire, tissons nous une toile pour s'y jeter sans avoir peur, mêlons nous, enroulons nous en bouts de ficelle, en corde à sauter ou en fil à couture. Ne plus trouver de début ni de fin, jamais, isolons nous dans un présent intemporel, arrêtons de compter les secondes, les minutes, les mois, les ans, ça n'a pas de sens tu sais.

Arrêtons nous un instant, pour se regarder l'âme et rire à se briser les côtes des bêtises d'avant, plongeons dans nos pupilles, sans bouée de sauvetage pour s'y noyer, oublions de parler, de s'écouter, de respirer.

Et ne plus bouger.