Un jour je la pousserai cette porte.
Du bout des doigts, tout doucement et en silence.
Je l'entrebâillerai juste ce qu'il faut.
Toi tu serais derrière, comme si tu m'attendais.
Comme si tu savais que j'allais venir.
Alors je ferais un pas en avant, j'ôterais mes chaussures et j'irais m'assoir sur un tabouret en bois.
Et là tout deviendrait évident.
Tout.
Une sorte d'illumination voulue, une certitude qui frappe là où on ne s'y attend pas.
Ce ne sera peut être pas beau à voir comme illumination mais peu importe.
Peut être que ça changera quelque chose, peut être que non.
Ce qui est sûr c'est qu'en repartant je la laisserai ouverte...
... la porte.