Lundi 23 novembre 2009 à 16:24

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La marche des géants d'acier.
Syrano.

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Lundi 23 novembre 2009 à 11:40

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Une boule dans la gorge qui reste bloquée. Et on s'étonne de continuer à respirer. Impossible d'avaler quoi que ce soit par contre. Comme un barrage invisible, on ne le voit pas mais on le sent mille fois, à chaque fois que l'on déglutit. Ça ne fait pas tellement mal, c'est gênant, c'est sûr mais pas suffisamment pour en pleurer, sous une couette, les cheveux collés au front. C'est oppressant, on ne sait plus où trouver d'issue, une impasse du corps qui ne répond plus. Et on le connaît si mal ce corps, comment le diriger quand il n'en fait qu'à sa tête?



J'ai croisé des yeux limonade hier, qui souriaient puissance mille. J'ai eut très faim tout de suite après.

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Lundi 16 novembre 2009 à 19:14

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Gouffre, trou, faille, glisser à n'en plus finir. Se redresser, trébucher, tomber de nouveau. S'écrouler de tout son long, le nez dans la boue, les pieds dans les flaques, arrêter de respirer juste quelques secondes. Reprendre son souffle, les épaules qui tressautent, les yeux brillants comme des pierres précieuses. Et les joues telles la mer, salées. Faire des nœuds avec son ventre jusqu'à se tordre de douleur et ne plus bouger, les poings serrés et les paupières clauses. Fondre se liquéfier, ne plus être solide, plus du tout.

Il y a des vides en soi que l'on découvre, comme sortis de nulle part. C'est effrayant.
 

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Lundi 16 novembre 2009 à 18:39



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Jeudi 12 novembre 2009 à 21:03

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Je suis la magicienne ratée, celle qui fait des tours qui n'épatent personne. On me sourie faiblement, poliment, de minuscules sourires qui tirent juste ce qu'il faut le coin des lèvres et c'est tout. L'instant d'après tout retombe, les fossettes, les ridelettes au bord des yeux, les commissures des lèvres. Mes bras aussi. Ils redeviennent ballants, inutiles, simples extrémités le long de mon corps. Ils sont vraiment moches quand ils ne servent à rien. C'est tellement plus joli quand ils s'activent, quand les mains reprennent vie, les doigts s'articulent, les phalanges tressautent, la peau se tire, se plie au rythme des articulations.
C'est un ballet très complexe, une chorégraphie parfaitement ordonnée, maîtrisée, harmonieuse. Ce sont tous ces mouvement précis qui créent de la magie, de la poussière coquelicots, de l'arc-en-ciel de vie.

De la vie.

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