Bizarrement ça m'a fait du bien de courire comme une dératée.
Sentir la douleur dans toues mes jambes, être tiraillée de partout à chaque nouvelle foulée.
Sentir mon souffle légèrement rauque, me rendre compte que malgré tout je respire encore.
Courir sous la pluie et ne pas avoir froid.
Voir que mes vêtements me collent à la peau, épousant parfaitement mon corps et s'allourdissant à chaque goutte d'eau supplémentaire.
Avoir les cheveux et le visages trempés.
Me dire que c'est dommage que je ne pleure pas en cet instant, pour une fois que personne n'aurait pu s'en rendre compte étant donné l'eau qui ruisselait le long de mes joues.
Et puis se rappeler qu'il n'y a pas que la douleur psychique, il y a aussi la douleur physique, je l'avais presque oubliée celle ci.
Transformer toutes ces mauvaises pensées en energie, afin d'aller plus loin, toujours un peu plus loin.
Il y a des vides qui semblent se creuser de jour en jour sans jamais se combler.
Dis, on la fera vraiment cette promenade pieds nus sous la pluie?
(je sais que tu aimes les commentaires plus long, mais je n'en sens pas l'utilité que les mots les plus concis)