A quoi peut-on rattacher son enfance? Quels seront les éléments les plus marquants, quels détails les plus infimes resteront gravés dans nos mémoires? Quel regard porter sur cette partie de notre vie, comment en accepter son effectivité?
Je suis retournée dans mon enfance par le biais du souvenir. Retour sur les lieux du passé, une grande maison familiale qui malgré les années reste intacte. Une nappe à carreaux intemporelle recouvrant la table de la salle à manger, une clé identique pour accéder au balcon. Certains détails attirent toujours mon oeil aujourd'hui, comme cette biche empaillée, posée en vrac dans le garage.
Mon enfance est aussi marquée par les rituels qui rythmaient mes journées. Le porte monnaie, confié pour aller chercher du pain et surtout, la monnaie restante, avec laquelle j'avais le droit d'acheter des bonbons. Les fleurs fraîchement cueuillies dans le jardin et aussitôt mises dans un petit pot en terre cuite, posé en évidence sur la table de la cuisine. Les pommes au sucre de ma grand mère, un met royal, mon quatre heures pendant de nombreux étés.
On ne peut s'empêcher d'être nostalgique en évoquant ce passé aux multiples facettes: regret d'une enfance perdue et mélancolie engendrée par le souvenir de ces doux instants. J'ai parfois envie de me retrouver de nouveau dans la peau de cet enfant, de rire, de m'évanouir en pluie de confettis et de m'envoler les poumons gonflés d'hélium.
Je suis retournée dans mon enfance par le biais du souvenir. Retour sur les lieux du passé, une grande maison familiale qui malgré les années reste intacte. Une nappe à carreaux intemporelle recouvrant la table de la salle à manger, une clé identique pour accéder au balcon. Certains détails attirent toujours mon oeil aujourd'hui, comme cette biche empaillée, posée en vrac dans le garage.
Mon enfance est aussi marquée par les rituels qui rythmaient mes journées. Le porte monnaie, confié pour aller chercher du pain et surtout, la monnaie restante, avec laquelle j'avais le droit d'acheter des bonbons. Les fleurs fraîchement cueuillies dans le jardin et aussitôt mises dans un petit pot en terre cuite, posé en évidence sur la table de la cuisine. Les pommes au sucre de ma grand mère, un met royal, mon quatre heures pendant de nombreux étés.
On ne peut s'empêcher d'être nostalgique en évoquant ce passé aux multiples facettes: regret d'une enfance perdue et mélancolie engendrée par le souvenir de ces doux instants. J'ai parfois envie de me retrouver de nouveau dans la peau de cet enfant, de rire, de m'évanouir en pluie de confettis et de m'envoler les poumons gonflés d'hélium.
(ça, c'est mon texte d'introduction...)