Regarder le tout d'un oeil extérieur, c'était ça, ne pas vraiment être acteur de sa propre vie, ne pas admettre que c'était ce Moi majuscule qui agissait, que je ne déléguais pas, loin de là. C'était étrange, ce détachement total, ce manque de sensation, cet endolorissement des muscles du coeur, cette absence de ressenti. De l'indifférence, plus rien n'a d'importance. Ou si peu.
Le temps d'une semaine tenter de réfléchir, dans ses bras sans y parvenir. Le temps de quelques jours perdre Ma sensation, être fantôme, avec une consistance, vide de tout, emplie d'un Rien trop imposant et de poussières de souvenirs. Le temps de quelques heures se sentir plus vivante que jamais, à cause de la douleur, les entrailles en feu, le temps d'une minute sentir que tout s'échappe, perdre quelque chose de précieux.
Le temps d'une semaine tenter de réfléchir, dans ses bras sans y parvenir. Le temps de quelques jours perdre Ma sensation, être fantôme, avec une consistance, vide de tout, emplie d'un Rien trop imposant et de poussières de souvenirs. Le temps de quelques heures se sentir plus vivante que jamais, à cause de la douleur, les entrailles en feu, le temps d'une minute sentir que tout s'échappe, perdre quelque chose de précieux.
Le temps d'un siècle, essayer d'oublier. En vain.