Mardi 14 juillet 2009 à 23:12

 

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Je suis la fille transparente, celle qui est toujours là mais dont on ne garde aucun souvenir. Celle qui vient dès qu’on l’invite mais qui fait juste partit du décor. Celle qui s’évapore dès qu’on ne la regarde plus, celle qui fond en flaque quand on lui prête attention et éclate en milliers de gouttelettes sur le plancher.

Celle qui n’est que poussière alors que vous êtes paillettes, celle qui ne brille pas ou si peu. Celle qui n’a rien d’un trésor de pirates ou d’une pierre précieuse, précieuse dites-vous ? Non.

Celle qui tremble quand elle est émue et devient aussi fragile qu’une feuille, aussi frêle aussi. Celle qui tremble de tous ses membres quand il y a de la musique, qui sent comme des palpitations de l’intérieur, un tremblement de terre, une catastrophe naturelle au fond des entrailles, celle qui a toujours froid.

 

Celle qui tremble quand il fait froid.

Publié par elfeperigourdine

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Par Distantwaves le Mardi 14 juillet 2009 à 23:34
Pour moi, et mon avis vaut le coup quand il s'agit de parler des gens et de ce qu'ils valent, tu es loin de tout ce que tu peux dire dans cet article. Tu rayonnes de vie, et je m'en aperçois, à chaque photo que tu m'envoies, et à chaque lettre que tu m'écris, quand je m'aperçois que, discrète, tu rebondis sur chacune de nos angoisses et de nos questionnements et que tu tentes d'y répondre, de nous aider et de nous soulager, à ta façon. Je ne sais pas, je ne pense pas que tu sois transparente, mais tu es une drogue apaisante pour tes proches, et tu prends soin de le faire alors que tu n'aurais même pas besoin de nous pour exister et resplendir par le simple éclat de ta folie douce communicative, et de ton talent que tu gardes discret, dont tu as la pudeur de ne pas l'épancher à tort et à travers, même si il y aurait vraiment de quoi. Je passe mon temps à parler d'écriture, de musique... Tu ne parles presque jamais de photographie, et en un clic, tu en dis pourtant beaucoup plus.

Tu es lumineuse.
Par pelote le Jeudi 16 juillet 2009 à 11:23
(Je crois que le commentaire de Distantwaves se suffit à lui-même. Ton article me fait penser à cette beauté cachée, subtile, qui n'est pas clinquante mais tellement plus émouvante.)
Par http://www.comiterugby14.fr le Mercredi 19 août 2015 à 5:43
L'errance, encore et toujours. S'allonger à même le sol, fermer les yeux et se laisser envelopper par la musique. Le carrelage est froid et mon corps glacé mais je ne bouge pas. Les violons ne jouent que pour moi, j'en tremble et me prends moi même dans mes bras.
Par http://www.brd-com.fr le Lundi 25 janvier 2016 à 3:07
Eh bien ! le très peu que l'on voit parait en effet assez impressionnant :)
Par http://www.designmust.fr le Lundi 25 janvier 2016 à 4:31
Comme mes yeux quand j'étais en colère, tu te rappelles? Bien sûr, ça ne s'oublie pas. Les mots qui blessent, les mots qui tuent, déchirent les entrailles, te clouent au sol, réduit à néant. Toutes ces phrases comme vomies à ta figure, ce trop plein qui déborde, la sensation de malaise et tes larmes, sans fin.
Par http://www.lyceelapie-luneville.fr le Mardi 15 mars 2016 à 4:38
Elle tend la main et cueille les fuits de la vie, carpe diem comme on dit.
Par http://www.varna-bg.fr le Mercredi 30 mars 2016 à 5:09
C'est drôlement chouette ce que je fais en ce moment, surtout quand je vais à des spectacles de magie gratuitement.
Par http://www.nioulargue-cafe.fr le Mercredi 18 mai 2016 à 4:58
nd la plus nostalgique de toutes.
Par http://www.solinea.fr le Lundi 30 mai 2016 à 5:02
La chute s'annonce rude, elle ne retombera pas sur ses pattes.
Par http://www.le-marche-chez-moi.fr le Mercredi 8 juin 2016 à 2:49
De cette lumière qui me rend vivante.
Par http://www.sfmes-sfts2014.fr le Mercredi 13 juillet 2016 à 2:57
Coquelicot fatigué
Par Converse Pas Cher le Samedi 10 septembre 2016 à 4:20
une poupée prend vie par le simple éclat d'une ampoule bleue et passer à travers un miroir ne pause aucun problème.
Par nike free run pas cher le Dimanche 18 septembre 2016 à 8:54
On se serrerait dans les bras fort, très fort.
 

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