Le rideau s'ouvre,
Les applaudissement fusent,
Les projecteurs s'allument.
Il est là, seul.
Au milieu d'une scène gigantesque.
Il occupe à peine un mètre carré sur toute l'étendue de la scène et pourtant il prend toute la place.
Replié sur lui même il attend le bon moment.
Il attend les premières notes de la musique.
Du piano plus précisément.
Début du morceau, son corps se délie, s'anime.
On dirait qu'il est tout emmêlé ce danseur.
Ses bras se déplient, son corps s'allonge comme pour mieux défaire tous les neuds de ses membres.
La musique s'accélère, ses mouvement aussi.
Il gagne en fluidité, il semble se réveiller petit à petit.
Ses mouvements s'agrandissent, il prend de plus en plus d'espace, se déplace, tourne, virevolte, on dirait une feuille ballotée par le vent.
Il parait léger, comme un oiseau en fait.
Il est tout cela à la fois, un noeud, le vent, l'oiseau.
Il est la vie, tout simplement.
Il danse avec grâce, y met toute son âme.
C'est beau.
On croirait le voir s'animer dans une valse éffrénée avec une personne imaginaire.
Il prend des risques, tente des figures compliquées.
A tout moment il pourrait s'écrouler, se briser la nuque, une erreur de pas suffirait.
Il danse avec la mort, c'est pour cela que c'est si beau.
Il n'a pas peur d'elle, il la frôle parfois, la provoque.
Il l'entraîne avec lui dans son sillon, il la prend dans ses bras, l'emporte dans ses pas, ses déboulées, ses arabesques.
Il profite de la danse au maximum, comme si chaque seconde qu'il vivait était la dernière.
Il aime cela, il aime la danse, il aime la mort.
Il sait que ses pensée sont morbides, qu'il devrait peut être danser avec la vie, cela serait sûrement moins risqué.
Mais il ne peut pas, parce que justement il la déteste la vie.
Il se déteste, Il est la vie.
Il se sent attiré par cet inconnu, par l'envie de ne plus rien sentir, de ne plus souffrir de ses courbatures qui hantent son corps entier après chaque spectacle.
Les pointes du danseur effleurent le parquet, il saute, retombe légèrement, gracieusement, il parait léger, leger...
Blanc, le morceau se termine.
Le danseur est immobile, à terre.
Applaudissements.
Rideaux.
Il ne dansera plus.
Les applaudissement fusent,
Les projecteurs s'allument.
Il est là, seul.
Au milieu d'une scène gigantesque.
Il occupe à peine un mètre carré sur toute l'étendue de la scène et pourtant il prend toute la place.
Replié sur lui même il attend le bon moment.
Il attend les premières notes de la musique.
Du piano plus précisément.
Début du morceau, son corps se délie, s'anime.
On dirait qu'il est tout emmêlé ce danseur.
Ses bras se déplient, son corps s'allonge comme pour mieux défaire tous les neuds de ses membres.
La musique s'accélère, ses mouvement aussi.
Il gagne en fluidité, il semble se réveiller petit à petit.
Ses mouvements s'agrandissent, il prend de plus en plus d'espace, se déplace, tourne, virevolte, on dirait une feuille ballotée par le vent.
Il parait léger, comme un oiseau en fait.
Il est tout cela à la fois, un noeud, le vent, l'oiseau.
Il est la vie, tout simplement.
Il danse avec grâce, y met toute son âme.
C'est beau.
On croirait le voir s'animer dans une valse éffrénée avec une personne imaginaire.
Il prend des risques, tente des figures compliquées.
A tout moment il pourrait s'écrouler, se briser la nuque, une erreur de pas suffirait.
Il danse avec la mort, c'est pour cela que c'est si beau.
Il n'a pas peur d'elle, il la frôle parfois, la provoque.
Il l'entraîne avec lui dans son sillon, il la prend dans ses bras, l'emporte dans ses pas, ses déboulées, ses arabesques.
Il profite de la danse au maximum, comme si chaque seconde qu'il vivait était la dernière.
Il aime cela, il aime la danse, il aime la mort.
Il sait que ses pensée sont morbides, qu'il devrait peut être danser avec la vie, cela serait sûrement moins risqué.
Mais il ne peut pas, parce que justement il la déteste la vie.
Il se déteste, Il est la vie.
Il se sent attiré par cet inconnu, par l'envie de ne plus rien sentir, de ne plus souffrir de ses courbatures qui hantent son corps entier après chaque spectacle.
Les pointes du danseur effleurent le parquet, il saute, retombe légèrement, gracieusement, il parait léger, leger...
Blanc, le morceau se termine.
Le danseur est immobile, à terre.
Applaudissements.
Rideaux.
Il ne dansera plus.