Enlaçons nous jusqu'à faire un nœud gigantesque, emmêlons nous bras dessus drap dessous jusqu'à ne plus pouvoir se défaire, tissons nous une toile pour s'y jeter sans avoir peur, mêlons nous, enroulons nous en bouts de ficelle, en corde à sauter ou en fil à couture. Ne plus trouver de début ni de fin, jamais, isolons nous dans un présent intemporel, arrêtons de compter les secondes, les minutes, les mois, les ans, ça n'a pas de sens tu sais.
Arrêtons nous un instant, pour se regarder l'âme et rire à se briser les côtes des bêtises d'avant, plongeons dans nos pupilles, sans bouée de sauvetage pour s'y noyer, oublions de parler, de s'écouter, de respirer.
Et ne plus bouger.
tu écris toujours aussi bien, je suis ravie de retrouver tes articles.