
Plus un son, des rires étouffés tout au plus, comme s'il fallait absolument se taire. L'atmosphère s'épaissit d'un coup, on se croirait enfermé dans du coton, de la barbe à papa mais sans le sucre. Quand cela dure, ça en devient presque oppressant, on voudrait se blottir contre quelqu'un mais faute de pouvoir le faire, on se serre soit même dans ses bras. Ce n'est pas facile, il faut les croiser puis s'accrocher aux omoplates derrière, sinon on ne tient pas. On a beau s'agriper à sa propre peau, y enfoncer les ongles, rien n'y fait. Alors on abandonne, on s'abandonne à soi et le pire c'est que ça réconforterai presque.
L'image de ton blog est magnifique, et j'ai bcp aimé cet article.